Ce site est le dépositaire de mes meilleures photos. Il me sert aussi de carnet de voyage afin de garder une trace de toutes les magnifiques choses que j'ai la chance d'observer. Plus largement, j'y publie tout ce qui est en lien avec ma passion pour la photographie. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à le consulter que moi à le faire. Bonne visite.
jeudi 29 avril 2010
lundi 26 avril 2010
Jordanie 2010 - Um er-Rasas
Um er-Rasas (arabe : ʾumm ar-raṣāṣ, أم الرصاص, « mère du plomb »), aussi appelé Kastrom Mefa’a est un site archéologique en Jordanie qui contient des ruines des civilisations romaines, byzantines et proto-musulmanes.
La majorité du site n'a pas été fouillé, mais jusqu'ici, on a trouvé un camp militaire et plusieurs églises.
À la fin du IVe siècle, le site du camp romain a été occupé par une unité de cavalerie des légions romaines. Ces troupes ont été stationnées dans ce camp après une réorganisation par Dioclétien de la défenses des frontières consécutive à la guerre contre la reine Zénobie de Palmyre gagnée par Aurélien en 272.
Pour son mélange unique de civilisations, l'Um er-Rasas a été inscrit depuis le 2004 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Jordanie 2010 - Madaba
La carte de Madaba ou mosaïque de Madaba est une mosaïque dans l'église Saint-George de Madaba, en Jordanie. Elle est connue pour être la plus vieille représentation cartographique qui nous soit parvenue de la terre sainte et en particulier de Jérusalem, et de la Décapole. Elle date de la fin du vie siècle.
La carte montre à Jérusalem l'église Nea Ekklesia. Procope de Césarée évoque cette église et précise qu'elle a été construite par Justinien, donc entre 527, début du règne de celui-ci, et 561, date d'écriture de l'ouvrage. Cependant on dispose d'informations encore plus précises, grâce à une inscription dédicatoire en grecque gravée dans un réservoir sous l'église elle-même : « C'est là l'ouvrage que notre très pieux empereur Flavius Justinien a fait réaliser avec munificence, sous les auspices du très saint Constantin, prêtre et Hegumen, en [l'an] 13 de l'indiction » Donc la mosaïque est postérieure à 550, treizième année de l'indiction commencée en 536.
De plus, l'activité architecturale a été particulièrement frénétique à Madaba sous l'évêque Jean IV, entre 576 et la fin du siècle ; enfin, d'autres éléments comme la technique utilisée amènent à penser que la mosaïque date de la fin du VIe siècle.
La mosaïque fut réalisée par des artistes inconnus — probablement sur l'initiative de la communauté chrétienne de la ville de Madaba, qui était un évêché durant l'ère chrétienne byzantine. Au viiie siècle, les chefs musulmans ummayades font enlever certains des éléments figuratifs. En 614, Madaba est conquise par les Perses. En 746, la ville est fortement endommagée par un tremblement de terre. La ville, désormais vide d'habitants, déchoit.
En 1894, la mosaïque est retrouvée lors de travaux pour la construction d'un lieu de culte orthodoxe à l'emplacement de l'ancienne église byzantine. Des parts de la mosaïque furent, dans les décennies qui suivirent, endommagées par des incendies, des éboulements, par l'action de l'eau et de l'humidité. En décembre 1964, la fondation Volkswagen met à disposition 90 000 DM pour la restauration de la mosaïque. Le directeur du rheinisches Landesmuseum de Trèves, Heinz Cüppers, et le spécialiste de l'Ancien Testament Herbert Donner mènent de septembre à novembre 1965 les travaux urgents de restauration et de conservation des parties conservées de la mosaïque.
Jordanie 2010 - Mont Nébo
mont Nébo (en hébreu: הר נבו; en arabe : جبل نيبو) est un sommet de 817 mètres situé dans l'Ouest de la Jordanie actuelle.
Borne de la voie romaine reliant Esbous à Livias (Centre d'interprétation du mont Nébo) |
dimanche 25 avril 2010
Jordanie 2010 - Musée d'Amman
Le rouleau a été trouvé le 20 mars 1952 dans la grotte 3 de Qumrân avec l'équipe d'Henri de Contenson, la première à avoir été fouillée par les archéologues (référence 3Q15). Le rouleau était cassé en deux parties roulées séparément et disposées l'une sur l'autre contre la paroi rocheuse du fond de la grotte. Leur oxydation ne permettait pas qu'ils soient simplement déroulés. En 1956, le professeur H. Wright Baker, du College of Technology de Manchester (Angleterre), a scié les deux volumes en lamelles pour obtenir 23 bandes incurvées ainsi que de nombreux éclats qui s'étaient détachés au cours du découpage. On découvrit alors que le rouleau, haut de 30 cm, avait une longueur totale de 2,28 mètres et une épaisseur inférieure à 1 mm et qu'il avait été fabriqué avec trois feuilles de cuivre rivées les unes aux autres.
Joseph Milik étudia le texte réparti en 12 colonnes en hébreu carré et en donna la première traduction. Le contenu était étonnant : contrairement aux autres manuscrits, il ne s'agit pas d'une œuvre littéraire mais d'une liste de 64 lieux où sont enfouis des trésors en Israël : or et argent comptés en milliers de talents, objets cultuels, vêtements sacerdotaux, encens et essences précieuses avec des indications de directions ou de lieux très précises. Pourtant aucun trésor n'a jamais été retrouvé.
Les dernières lignes du texte indiquent une cachette où a été enfouie une copie de la liste. Elle n'a jamais été retrouvée sans doute parce qu'elle était rédigée sur une peau ou du papyrus, plus fragiles que le métal. La plupart des caches semblent être situées autour de Qumrân, de Jéricho et de Jérusalem, certaines aussi dans la vallée du Cédron et les trois dernières en Samarie.
En 1993, le rouleau a été confié à EDF afin d'être restauré. Une copie conforme a été réalisée par galvanoplastie. Un nouveau déchiffrement a permis de réduire de 64 à 60 le nombre de cachettes listées.
Les manuscrits de la mer Morte, également appelés manuscrits de Qumrân, sont une série de parchemins et de fragments de papyrus bibliques retrouvés entre 1947 et 1956 à proximité du site de Qumrân, alors en Transjordanie. La découverte officielle de ces 870 manuscrits - dont il ne reste parfois que quelques fragments - rédigés entre le IIIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C. a été faite dans onze grottes où ils avaient été entreposés. Les manuscrits bibliques hébreux de la mer Morte sont antérieurs de plusieurs siècles aux plus anciens textes connus jusqu’alors et présentent un intérêt considérable pour la science biblique. On estime aujourd'hui qu'il y avait environ 850 rouleaux dont on a retrouvé plus de 15000 fragments.
Ils ont été fréquemment attribués, mais sans preuve définitive, au groupe des Esséniens.
La découverte majeure de Qumrân est le rouleau d'Isaïe A, devenu mondialement célèbre. C'est le plus ancien manuscrit hébreu complet connu d'un livre biblique : le Livre d'Isaïe. Le texte est écrit en 54 colonnes sur 17 feuilles de cuir cousues ensemble bout à bout, d'une longueur totale d'environ 7,30 m. Il a été confectionné au iie siècle av. J.-C.
Reproduction à moindre échelle du faux plafond de la coupole de l'entrée du palais omeyyade. |
Tête en marbre de la Déesse Tyché, fille de Zeus. |
Jordanie 2010 - Iraq al Amir
Le village abrite un monument archéologique singulier : le « château » d’Iraq al Amir, dont la construction est datée du IIe siècle avant Jésus-Christ et est reliée à Hyrcan, membre de la famille des Tobiades. La décoration de cet ensemble est remarquable : inspirés par l’art hellénistique et l’art perse, les hauts-reliefs et les frises constituent un témoignage de premier plan des influences multiples dans l’architecture de la période hellénistique aux confins des empires lagides et séleucides.
Jordanie 2010 - Temple d'Hercules
Deux temples furent apparemment construits sur la citadelle pendant le IIe siècle, sans aucune autre structure. Le temple d'Hercules fut construit à l'extrémité sud durant le règne de Marcus Aurelius (169-80). Les colonnes faisaient 10 m de haut et faisaient parties d'un podium de six colonnes d'origine. Les colonnes furent relevées par l'American Center of Oriental Research d'Amman.
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