jeudi 1 septembre 2011

Puy Mary

Panoramique composé de 5 images
ExposureTime - 1/1250 seconds - FNumber - 9 - FocalLength - 15 mm

Le puy Mary (Puech Mariou en languedocien) est l'un des vestiges d'un très ancien volcan qui est le plus grand strato-volcan d'Europe et qui a formé les monts du Cantal. Son sommet culmine à 1 783 mètres d'altitude.

Le nom « puy Mary » provient de Marius, disciple de Saint Austremoine et premier évangélisateur de la Haute Auvergne. Il vécut au IIIe ou au IVe siècle ; ses reliques se trouvent à la basilique Notre-Dame-des-Miracles à Mauriac.

Situé dans le parc naturel régional des Volcans d'Auvergne et membre du réseau des grands sites de France, il accueille chaque année près de 600 000 visiteurs.

À partir du col du Pas de Peyrol, l'aller-retour à pied demande une heure. Le sentier, très raide par endroits, a été aménagé en escalier constitué de marches en béton. Cet aménagement a été rendu nécessaire en raison de la grande fréquentation du site qui avait contribué à fortement dégrader l'ancien sentier.
Au bord de ce sentier pousse la gentiane jaune ou grande gentiane dont la racine qui peut atteindre 1,50 mètre sert à la confection de plusieurs liqueurs dont les plus célèbres restent la Salers et l'Avèze.

Administrativement, le sommet est au point de rencontre de quatre communes du Cantal : Le Falgoux à l'ouest, Le Claux au nord, Lavigerie à l'est et Mandailles-Saint-Julien au sud.

On le franchit grâce au col du Pas de Peyrol (1 589 mètres, le plus haut col routier du Massif central). L'accès routier par le col est impraticable en hiver et est totalement fermé à la circulation de novembre à mai.

Âgé d’environ 6,5 millions d'années, le Puy Mary s'est constitué par l'accumulation de lave visqueuse au-dessus de la cheminée d’alimentation du volcan. Il se présentait alors sous la forme d'un dôme de trachyte, riche en sanidine et en tridymite, ce qui constitue une roche très proche de la sancyite dont est formé le puy de Sancy dans les monts Dore. Il a ensuite été érodé par la glace, ce qui lui donne sa forme actuelle pyramidale en horn. Il est entouré des sept vallées glaciaires qui partent en étoile autour du sommet :
  • Vallée de l'Impradine et de la Santoire
  • Vallée de la petite Rhue
  • Vallée du Mars
  • Vallée de la Maronne
  • Vallée de l’Aspre
  • Vallée de la Bertrande
  • Vallée de la Jordanne

Eglise Saint-Illide

ExposureTime - 1/200 seconds - FNumber - 8 - FocalLength - 15 mm

Édifice du début du 12e siècle, saccagé par les routiers d'Aymerigot Marchés vers 1390, et relevé de ses ruines au siècle suivant. Son plan primitif est celui d'une nef barlongue de trois travées voûtées en plein cintre sur laquelle s'ouvre un chœur s'achevant par une abside semi-circulaire surmontée d'un cul-de-four. Les dévastations du 14e siècle ne laissèrent que l'abside et les parois de la nef. Au début du 15e siècle, reconstruction d'un plafond en bois dans la nef, ouverture de chapelles voûtées d'ogives de chaque côté de la travée proche du chœur, érection partielle du clocher sur le pignon ouest, mise en place du porche dans la seconde travée de la nef. L'arc triomphal repose sur les chapiteaux, ornés de rangées de fruits ou de feuilles, de colonnes à base attique. Ajout d'une sacristie, reconstruite en 1824. Le clocher, de plan rectangulaire, présente sur chaque face du beffroi une baie en plein cintre. La cloche porte la date de 1558.

Château d'Alleuze

ExposureTime - 1/1000 seconds - FNumber - 4 - FocalLength - 55 mm
ExposureTime - 1.3 seconds - FNumber - 5.30 - FocalLength - 175 mm - ISO Setting - 2000

Le Château d'Alleuze est un château fort situé sur la commune d'Alleuze, dans le Cantal. Cet édifice est aujourd'hui en ruine et maintenu dans cet état. Il est accompagné de la chapelle Saint-Illide, reconstruite au XVe.

Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 9 mars 1927.

Possédé au XIIe siècle par Béraud VIII, de Mercœur, connétable d'Auvergne, seigneur d'Aubijoux et d'Alleuze. Il appartenait ensuite aux évêques de Clermont. C'était un des postes avancés de la citadelle de Saint-Flour.

Au cours de la guerre de Cent Ans, Bernard de Garlan (du parti des Anglais) s'en empare. Il sème la terreur dans toute la région et ce n'est qu'à prix d'or que l'on parvient à le déloger. Pour éviter que Garlan ait des successeurs, les habitants de Saint-Flour incendient le château en 1405. Monseigneur de la Tour, propriétaire du château, très mécontent de ces déprédations, obligea les sanflorains à le reconstruire.

Les Huguenots le prirent en 1575.

Les tours furent utilisées comme geôles par les évêques de Clermont.