samedi 24 août 2013

McLaren MP4-12C




La McLaren MP4-12C.


Cylindrée3799 cm3
Nombre de cylindres8
Disposition des cylindresen V
Nombre de soupapes32
AlimentationInjection directe, biturbo
Puissance600 ch à 7000 tr/min
Couple maxi600 Nm à partir de 3000 tr/min

TRANSMISSION

Roues motricesarrière
Boite de vitesseboîte séquentielle à double embrayage, 7 rapports

Château de Maintenon

Le château à proprement parler fut construit dans un style Renaissance à partir de 1509 sous l'impulsion du propriétaire des lieux, Jean Cottereau, le trésorier surintendant des finances sous Louis XII, puis sous François Ier et Henri II. À sa mort en 1530, il le laisse en héritage ainsi que les terres environnantes à Jacques d'Angennes, seigneur de Rambouillet, son gendre. Son fils Louis d'Angennes en hérite en 1562 et devient baron de Maintenon.
Ses héritiers vendent la propriété au marquis de Villeray d'Angennes. Le 27 décembre 1674, Françoise d’Angennes épouse Odet de Riantz, marquis de Villeroy, héritière de Charles François d’Angennes, vend son château et le titre de Maintenon pour 150 000 livres à la veuve du poète Scarron, dame Françoise d'Aubigné qui devient ainsi marquise de Maintenon.
Dès lors, le château s'agrandit et s'embellit par de grands travaux financés par le roi et devient un château quasi royal. Le parc fut dessiné par Le Nôtre. Racine y vint souvent méditer tandis que c'est à Vauban que l'on doit l'aqueduc. Celui-ci ne fut jamais terminé du fait des guerres et du paludisme et les travaux furent abandonnés en 1688. L'édifice qui devait comprendre trois rangées d'arcades superposées était destiné à amener les eaux de l'Eure depuis sa source jusqu'à Versailles.
Le domaine de Maintenon passa ensuite dans la famille de Noailles suite au mariage de Françoise-Amable d'Aubigné au duc d'Ayen, Adrien Maurice, fils du maréchal de Noailles. Le roi Charles X sur le chemin de l'exil coucha au château en 1830.




lundi 5 août 2013

Cathédrale de Reims

La cathédrale Notre-Dame de Reims est une cathédrale catholique romaine située à Reims, en Champagne-Ardenne. Sa construction ayant commencé au début du XIIIème siècle, elle est postérieure à Notre-Dame de Paris et Notre-Dame de Chartres, mais antérieure aux cathédrales Notre-Dame de Strasbourg, Notre-Dame d'Amiens et à celle de Beauvais. Consacrée à la Vierge Marie, la cathédrale a été achevée au XIVème siècle.
Il s'agit de l'une des réalisations majeures de l'art gothique en France, tant pour son architecture que pour sa statuaire qui ne compte pas moins de 2 303 statues. Elle est inscrite, à ce titre, au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1991.

La cathédrale de Reims a été qualifiée de « cathédrale martyre » car, en 1914, peu après le début des hostilités, elle commence à être bombardée par les Allemands. Les premiers obus tombent sur la ville de Reims et sur la cathédrale le 4 septembre 1914, juste avant l'entrée dans la ville des troupes allemandes. En urgence, les abbés Jules Thinot et Maurice Landrieux installent un drapeau blanc pour faire cesser les bombardements.
Le 13 septembre, l'armée française reprend la ville, mais les Allemands se sont solidement retranchés aux environs immédiats de Reims et les bombardements reprennent le 14.
Le 19 septembre 1914, vingt-cinq obus touchent la cathédrale. Un échafaudage resté en place sur la tour nord prend feu vers 15 h, permettant à l'incendie de se communiquer à toute la charpente. Le plomb de la toiture fond et se déverse par les gargouilles, détruisant la résidence des archevêques : le palais du Tau. Par la suite, les riverains le ramassèrent et le restituèrent à l'issue du conflit. La destruction du monument entraîne une forte vague d'émotion à travers le pays. Plusieurs prisonniers blessés allemands réfugiés dans la cathédrale sont tués.
La cathédrale est restaurée sous la direction d'Henri Deneux, natif de Reims et architecte en chef des monuments historiques, avec l'aide précieuse de mécènes américains (notamment la famille Rockefeller). Le chantier débute en 1919 et dure encore de nos jours. La charpente de chêne, détruite, est remplacée par une remarquable structure, plus légère et ininflammable, constituée de petits éléments préfabriqués en ciment-armé, reliés par des clavettes en chêne pour garantir la souplesse de l'ensemble.
détail des éléments de la charpente
Deneux s'est inspiré d'un ingénieux système inventé par l'architecte Philibert Delorme au XVIe siècle. Son faible encombrement a permis le dégagement d'un vaste espace, formant une véritable nef, au-dessus du voûtement.
De nos jours, les clochers ne possèdent plus que deux cloches : Marie (7 tonnes et demie) et Charlotte (11 tonnes). Elles ne sont plus utilisées, de peur de continuer à fragiliser le bâtiment, fortement endommagé durant la Première Guerre mondiale.
Le bombardement de la cathédrale de Reims en 1914 est à l'origine du premier reportage signé par le journaliste Albert Londres.



longueur totale hors œuvre : 149,17 m (contre 130 m pour Notre-Dame de Paris et 145 m pour Notre-Dame d'Amiens)
longueur intérieure : 138 m
hauteur de la nef : 38 m (33 m à Paris) ; 42 m à Notre-Dame d'Amiens et 48 m à Saint-Pierre de Beauvais
hauteur des collatéraux de la nef : 16,5 m
largeur de la nef : 14,65 m (15,25 m pour Saint-Étienne de Sens et 12 m pour Notre-Dame de Paris)
longueur du transept : 61 m
largeur du transept : 30,70 m
hauteur des deux tours de façade : 81,50 m (69 m à Paris) (88 m à Orléans)
hauteur du clocher (tour à l'Ange) : 87 m
largeur de la façade occidentale : 48,80 m (41 m à Paris)
surface du bâtiment : 6 650 mètres carrés
Rosaces
diamètre de la rosace ouest : 12,5 m (13,1 m pour les deux rosaces du transept de Notre-Dame de Paris)
diamètre de la rosace nord : 9,65 m
diamètre de la rosace sud : 9,65 m

Jeanne d'Arc au sacre (sculpteur: Prosper d'Epinay)






matière:armure en bronze argenté ,le visage en ivoire,la huque(tunique)en marbre jaune de Sienne , semée de fleurs de lys incrustées en lapis-lazuli
hauteur :1,70 m

Prosper d'Epinay rêvait de réaliser une statue de Jeanne d'Arc au sacre. Il se documenta sur l'armement et l'habillement de cette époque, mais il lui manquait une jeune fille pour lui servir de modèle. Il fini par trouver une jeune fille au cours d'une vision à Saint-Pierre de Rome en la personne d'une jeune religieuse. Il ébaucha son oeuvre en mai 1898 et au printemps 1901 elle était terminée.
Mr Abelé, négociant en champagne l'acheta avec tous les droits de reproduction pour l'offrir à la cathédrale de Reims lors de grandes fêtes de la béatification de la bienheureuse Jeanne d'Arc programmées du 16 au 18 juillet 1909. L'achat des droits de reproduction en même temps que la statue permit que cette oeuvre reste unique.







Ballade champenoise


La fondation de l'église remonte à 1108. Elle aurait reçu quelques réfections grâce aux subsides de la reine Blanche de Castille. Elle fut incendiée en 1567, pendant les guerres de religions, par les Huguenots du prince de Condé. Massire Hannequin, abbé d'Épernay la fit reconstruire en 1579. On prétend qu'il y aurait eu alors réduction de la nef et du transept, et l'on ne reconstruisit pas les bas-côtés. C'est l'abbé Toupet qui, ainsi que l'atteste une pierre, fit rebâtir en 1739 le bas-côté qui fait face à Moussy. L'église eut à subir de nouvelles violences sous la Révolution et les conflits modernes ne l'ont pas épargnée. Le toit fut refait d'un seul tenant. Le 1er juillet 1849, les cloches neuves sont réceptionnées.

Sur l’extrême droite, l'église Saint-Martin, au centre, le village de Chavot


Deux panoramiques pris à  Chavot-Courcourt

Les fameuses vignes champenoises

Point de vue de Hautvillers
Point de vue depuis Hautvillers