lundi 30 août 2010

Vaux-le-Vicomte 2010 - Chambre des Muses

ExposureTime - 1/40 seconds - FNumber - 4 - FocalLength - 12 mm - ISO Setting - 3200
ExposureTime - 1/30 seconds - FNumber - 4 - FocalLength - 12 mm - ISO Setting - 3200

"La Chambre des Muses" (chambre de Fouquet) a un plafond et une voussure de Le Brun représentant le Triomphe de la Fidélité, allusion de la fidélité de Nicolas Fouquet au roi durant la Fronde. Huit muses se répartissent dans les quatre coins de la voussure. Des figures situées entre les muses représentent les genres poétiques. Au milieu des côtés se trouvent les figures de la Noblesse et de la Paix, ainsi qu’une victoire des Muses sur les satyres. La voussure évoque le mécénat de Nicolas Fouquet. Les murs sont couverts par un "lambris d’appui" et par des tapisseries. La pièce comprend également une alcôve avec un plafond de Le Brun représentant la Nuit.

dimanche 29 août 2010

Vaux-le-Vicomte 2010

ExposureTime - 1/250 seconds - FNumber - 8 - FocalLength - 12 mm
ExposureTime - 1/250 seconds - FNumber - 8 - FocalLength - 12 mm
ExposureTime - 1/500 seconds - FNumber - 11 - FocalLength - 19 mm

Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seine-et-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661), construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.

Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune Louis XIV pour construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et décoratif du milieu du XVIIe siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime raffineur français.

mardi 24 août 2010

Fumée lumineuse 2

ExposureTime - 1 seconds - FNumber - 5 - FocalLength - 15 mm
ExposureTime - 1/2.5 seconds - FNumber - 7.10 - FocalLength - 19 mm

samedi 21 août 2010

Fumée lumineuse

ExposureTime - 1/13.0 seconds - FNumber - 4 - FocalLength - 19 mm
ExposureTime - 1/3 seconds - FNumber - 5 - FocalLength - 19 mm




Château de Rambouillet

ExposureTime - 1/400 seconds - FNumber - 10 - FocalLength - 16 mm
ExposureTime - 1/500 seconds - FNumber - 11 - FocalLength - 14 mm
ExposureTime - 1/400 seconds - FNumber - 10 - FocalLength - 17 mm
6 images - Autopano Pro

Au VIII siècle, ce qui sera le Château de Rambouillet, était tout au plus un hébergement au milieu d'une forêt qui abondait en gibier. Le lieu tient son nom d'un ruisseau, le Rambe ou encore le Rambeuil.

Pépin le Bref (715-768) donne la demeure en 768 aux moines de l'Abbaye de Saint Denis.
Deux siècles et demi plus tard, la forêt rentre dans le domaine royal. Rambouillet bénéficie alors d'un grand défrichage. Au XIII siècle la paroisse compte 150 membres dont les activités sont très probablement en rapport direct avec les travaux de la forêt.
Puis, sous Charles V (1338-1380), un grand bourgeois parisien, Jean Bernier, achète pour 700 livres ce qui est désormais un manoir et en fait un château fort.
A sa mort, son fils vend le château à Régnaud D'Angennes, premier valet tranchant et chambellan du Roi. Il fait agrandir le domaine avant de décéder en 1416.
Puis, sous Charles V (1338-1380), un grand bourgeois parisien, Jean Bernier, achète pour 700 livres ce qui est désormais un manoir et en fait un château fort. A sa mort, son fils vend le château à Régnaud D'Angennes, premier valet tranchant et chambellan du Roi. Il fait agrandir le domaine avant de décéder en 1416. Sous les règnes de ses deux fils, Jean I et II d'Angennes, le château sera pris, pillé et brûlé à trois reprises par les anglais.

Plus tard, Jacques D'Angennes, qui fut propriétaire du château de 1514 à 1562, reçoit souvent la visite de Rabelais (1494-1553, père de Gargantua) à Rambouillet. Le 31 mars 1547, François 1er meurt au château des suites d'une longue maladie. On dit que le Roi est mort dans la tour qui porte maintenant son nom, mais il est probable qu'on ait installé le mourrant dans une pièce plus confortable.
Les premiers canaux et bassins sont creusés entre 1699 et 1704.
Le propriétaire du château s'appelle alors Fleurian d'Armenonville.

Le jardin aussi se voit réaménagé. Puis, Armenonville vend le château à Louis XIV (1638-1715). Rambouillet rentre alors en possession du comte de Toulouse, le dernier fils légitimé du roi Soleil et de Madame de Montespan. De gros travaux sont entrepris. Sous la direction de l'architecte Jacques Sarda, deux corps de logis sont construits, doublant ainsi le nombre de chambres, et le pont-levis est détruit. Le comte reçoit alors la célèbre Cour.

Le duc de Penthièvre, fils du comte de Toulouse, vend le château à Louis XVI (1754-1793) qui fait creuser d'autres canaux et complète l'aménagement du jardin. Après la révolution, à partir de 1793, le château est laissé à l'abandon pour une vingtaine d'années. En 1804, sur la demande de Napoléon 1er (1769-1821), l'architecte Auguste Farmin fait de Rambouillet un rendez-vous de chasse et une maison d'habitation. La remise en état est achevée en 1807.

En 1944, la 2ème division blindée du Général Leclerc (1902-1947) sur le chemin de la libération de Paris passe par Rambouillet. Dans son sillon la ville verra passer Ernest Hemingway (1899-1961). L'écrivain américain est alors correspondant de guerre.
Si le Château de Rambouillet n'est plus le rendez-vous de chasse célèbre qu'il était sous la présidence de Valery Giscard d'Estaing, il est souvent pressenti comme lieu de réunion pour de grandes rencontres internationales.

Jordanie 2010 - Siq el-Barred

La petite Petra

ExposureTime - 1/200 seconds - FNumber - 7.10 - FocalLength - 13 mm
ExposureTime - 1/200 seconds - FNumber - 7.10 - FocalLength - 16 mm
ExposureTime - 1/160 seconds - FNumber - 6.30 - FocalLength - 17 mm
ExposureTime - 1/60 seconds - FNumber - 4 - FocalLength - 18 mm
ExposureTime - 1/25 seconds - FNumber - 4 - FocalLength - 24 mm

Le Petit Pétra (Al Barid et Al Beidha) est situé à une dizaine de km de Pétra. C'est une reproduction en miniature de Pétra sur environ 1.200m, un ensemble de salles rupestres et de tombeaux, un lieu de villégiature pour les familles aristocratiques. Durant les fortes chaleurs de l'été, c'était une halte pour les caravanes trop importantes avant de s'engager dans le SIQ (le grand Pétra). Le site date de 6.000 ans avant JC.

Jordanie 2010 - Petra - Deir

ExposureTime - 1/320 seconds - FNumber - 9 - FocalLength - 15 mm
ExposureTime - 1/200 seconds - FNumber - 7.10 - FocalLength - 20 mm

Le Deir (de l'arabe al-Deir, « le monastère ») est l'un des bâtiments les plus connus et le plus gros de la cité antique de Pétra en Jordanie.

Sa façade de 45 m de large sur 42 m de haut semble lié à un rite funéraire, probablement celui du roi nabatéen Obodas Ier divinisé qui accéda au trône en -96. Une imposante urne funéraire de 9 m de haut se trouve à son sommet et est accessible par un escalier. Par la suite, le bâtiment sera réutilisé par les Chrétiens comme monastère, ce qui lui vaut son nom actuel.

L'intérieur est composé d'une grande pièce au fond de laquelle se trouve un podium accessible par un petit escalier.

L'arrivée devant le monastère se fait via un escalier de 800 marches taillé dans la roche.

Ce monument est protégé car depuis le 6 décembre 1985, le site de Pétra est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Jordanie 2010 - Petra

ExposureTime - 1/80 seconds - FNumber - 4 - FocalLength - 22 mm
ExposureTime - 1/250 seconds - FNumber - 8 - FocalLength - 19 mm
ExposureTime - 1/200 seconds - FNumber - 4 - FocalLength - 18 mm
Pétra étant une ville troglodyte située au milieu d'escarpements rocheux, la roche et la pierre est visible partout sur le site. Celle-ci est composée de grès, roche détritique issue de l’agrégation et la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable. Elle est organisée en strates qui offrent parfois des déclinaisons de couleurs chatoyantes renforcées par l'intensité de la lumière, particulièrement en fin d'après-midi.

Pétra est située dans une région à forte sismicité : elle se trouve là où la plaque d'Arabie s'écarte de la plaque d'Afrique. La sismicité du site est renforcée par la proximité de la vallée du grand rift. Le 19 mai 363, en 419, 551 et 747, des tremblements de terre ont endommagé la ville et ses monuments.
La nappe phréatique d'eau salée située en-dessous de Pétra remonte et dégrade les monuments à leur base.

Jordanie 2010 - Petra - Bétyle

ExposureTime - 1/60 seconds - FNumber - 4 - FocalLength - 55 mm
ExposureTime - 1/50 seconds - FNumber - 4 - FocalLength - 13 mm

Le mot bétyle provient de l'hébreu 'Beith-el' (« demeure divine » ou « Maison de Dieu »). Par la suite, ce mot est utilisé par les peuples sémitiques pour désigner les aérolithes, appelés également « pierres de foudre ». Par extension, un bétyle est donc une pierre sacrée en général.

Dans le canyon très étroit dénommé Siq, qui mène au site de Pétra, on trouve de nombreux bétyles et niches votives qui témoignaient de la religiosité des marchands nabatéens qui passaient par là.

Jordanie 2010 - Petra - Tombeau aux Obélisques

ExposureTime - 1/320 seconds - FNumber - 9 - FocalLength - 18 mm

La facade supérieure est celle du « Tombeau aux Obélisques » (7 m de haut) nommé ainsi à cause des quatre nefesh qui ornent sa façade.
Au dessous, le « Triclinium corinthien » se distingue par un décor plus chargé. Il doit son nom à sa chambre centrale dotée de trois larges banquettes (triclinium) où prenaient place les convives durant les banquets funéraires.
Sur une façade de l'autre coté du chemin, une inscription bilingue, nabatéenne et grecque sur laquelle on peut lire (en grec) « Abkomanchos fils d'Achaios à fait le monument pour lui-même et pour ses enfants. » Cette inscription se rapporte certainement au tombeau aux Obélisques.

Jordanie 2010 - Petra - Djinn Blocks

ExposureTime - 1/400 seconds - FNumber - 10 - FocalLength - 24 mm

On appelle ainsi les trois blocs massifs de forme rectangulaire que l’on trouve sur la droite du Wadi avant d’arriver au Siq et dont la signification est longtemps demeurée controversée. Après étude, il s’est avéré qu’il s’agissait de tombeaux du genre tombes-tours, d’un genre un peu différent de celles que l’on peut observer à Palmyre.

Jordanie 2010 - Kerak de Moab

ExposureTime - 1/160 seconds - FNumber - 6.30 - FocalLength - 14 mm
ExposureTime - 1/250 seconds - FNumber - 8 - FocalLength - 22 mm
ExposureTime - 1/2.5 seconds - FNumber - 4 - FocalLength - 12 mm

La construction de cette forteresse croisée commence autour de 1140, sous la direction de Payen le Bouteiller, le majordome de Foulque V d'Anjou. Les Croisés l'ont appelé le krak des Moabites ou Kerak de Moab, comme cela se retrouve dans les livres d'histoire (voir krak des Chevaliers, autre forteresse avec laquelle il est souvent confondu). Le château fort se situe au sud du plateau. C'est un bel exemple d'architecture des croisades, un mélange de style européen, byzantin et arabe.

Payen était aussi à la tête de la Seigneurie d'Outre-Jourdain en transjordanie, et Karak était devenu son fief, en remplacement de celui de Montréal moins bien protégé plus au sud.

Le krak de Moab est connu pour avoir abrité Renaud de Châtillon. Ce krak est le plus proche de Jérusalem des trois connus (krak des chevaliers, krak de Moab, krak de Montréal). Il fut construit en 1142 sur une montagne rocheuse et comportait des douves allant jusqu’à 20 m de haut. Comme chaque krak, il était prêt à résister à de longs sièges, autant en besoins qu’en force. Il est encore debout.

De là, Renaud de Châtillon ordonna d’attaquer des caravanes sarrasines escortées, dont des marchands se déplaçant du Caire à Damas et des pèlerins allant à La Mecque, emprisonnant les marchands dans Kérak, ce qui déclencha un siège du krak par Saladin en 1183, lors de la 2e croisade. Mais Renaud alluma un grand brasier du haut du donjon de la citadelle, visible de plusieurs kilomètres, afin d’alerter l’ost royal de Jérusalem, alors encore commandé par le roi lépreux Baudouin IV, qui vint alors au secours de Kérak. Saladin décida donc de lever le siège. Mais cela eut effet de rompre la trêve entre Saladin et Raymond III de Tripoli et déclencha la guerre sainte, la bataille de Hattin et la prise de Jérusalem par Saladin, dernier échec qui amena en partie la 3e croisade.

Après la bataille de Hattin en 1187, Saladin fait à nouveau le siège de Karak et finit par le prendre en 1189. La légende raconte qu'au cours du siège les assiégés ont dû vendre femmes et enfants pour acheter de la nourriture.

En 1263, le mamelouk Baybars agrandit et construit une tour au coin nord-ouest du château.

En 1840, Ibrahim Pacha prend possession de la place et détruit la quasi totalité de ses fortifications.

Le musée archéologique de Karak est situé dans la cour basse du château. Il a été entièrement rénové et a rouvert ses portes en 2004. Il présente l'histoire locale et l'archéologie de la région depuis la période préhistorique jusqu'à l'ère islamique. Il se concentre particulièrement sur l'histoire des croisés au sein de leur forteresse d'Al-Karak.

Canyon du Wadi Mujib

Assemblage de 22 photos sous Autopano Pro
ExposureTime - 1/320 seconds - FNumber - 9 - FocalLength - 13 mm

Cette faille, profonde de 410 mètres, est située à 90 km de la ville d'Amman, entre entre la route du Désert et la Mer Morte. Le "Grand Canyon de Jordanie", comme on la surnomme, est entouré par la réserve naturelle la plus basse en altitude au monde. Elle abrite plus de 420 espèces de plantes et 10 espèces de carnivores, ainsi que de très rares animaux, comme le caracal, un félin blanc et noir.

Jordanie 2010 - Jerash - Tétrapyle Nord



ExposureTime - 1/200 seconds - FNumber - 7.10 - FocalLength - 18 mm

Le tétrapyle nord est situé à l’intersection du cardo et du decumanus nord. Il fut bâti pendant la reconstruction de Gerasa au IIe siècle. Postérieurement, il fut dédié à la femme de Septime Sévère, Julia Domna, qui était d’origine syrienne. Il était constitué de quatre arches surmontées d’un toit en dôme. 

Jordanie 2010 - Jerash - La Cathédrale

ExposureTime - 1/200 seconds - FNumber - 7.10 - FocalLength - 22 mm

ExposureTime - 1/250 seconds - FNumber - 8 - FocalLength - 15 mm

En haut de la ville sur le Cardo on trouve le portail monumental richement sculpté, datant du IIe siècle, d'un temple Romain qui était probablement dédié à Dionysos. Au IVe siècle, le temple fut reconstruit comme une église Byzantine, aujourd'hui appelée la cathédrale, bien qu'il n'y ait aucune preuve qu'elle fut plus importante que tout autre église. Au sommet de l'escalier, contre un mur extérieur Est de la cathédrale se trouve le sanctuaire de Sainte-Marie, avec une inscription peinte, dédiée à Sainte-Marie et aux archanges Michel et Gabriel.

Jordanie 2010 - Jerash - Le Nymphée

ExposureTime - 1/250 seconds
FNumber - 8
FocalLength - 12 mm

Le nymphée a été consacré en 191 apr. J.-C. Sa présence et ses proportions monumentales caractérisent l’opulence de Gerasa à l’époque romaine. C’est une construction à deux étages, très décorée. A l’origine, l’édifice était recouvert de plaques de marbre au niveau inférieur et de stuc à l’étage supérieur. L’ensemble était surmonté d’un demi-dôme.

C’était une décoration typique du baroque de l’époque des Sévères au début du IIIe siècle. L’eau tombait en cascade au milieu des colonnes corinthiennes dans une grande vasque, toujours visible, puis s’écoulait à travers les têtes sculptées de sept lions dans des petits bassins le long du trottoir, puis s’écoulait dans un système d’égouts, courant sur toute la longueur du cardo.

L’alimentation permanente de monuments publics ne fut possible que par le captage de sources situées plus en amont dans la vallée et par le transport, au moyen d’un aqueduc, des eaux recueillies. La distribution de l’eau s’effectuait au moyen de conduites sous pression qui alimentaient, en particulier, les thermes de l’ouest , le Nymphée et les différentes fontaines jalonnant le cardo.

Jordanie 2010 - Jerash - Macellum

ExposureTime - 1/250 seconds - FNumber - 8 - FocalLength - 13 mm 

Ce fut probablement le plus beau monument de la ville avec le nymphée dédié à la Tyché (Divinité tutélaire de la fortune, de la prospérité et de la destinée d'une cité ou d'un État) de la cité. À mi-chemin du Cardo, la Colonnade devient de plus en plus grande, marquant l'entrée du Macellum. L'inscription sur le côté de la tête de lion de la fontaine est datée de 211 ap.J.C.

Jordanie 2010 - Jerash - Forum Ovale

ExposureTime - 1/250 seconds - FNumber - 8 - FocalLength - 12 mm

Il fut sans doute le plus grand forum de l'Empire Romain avec des dimensions de 90 x 80 m. Il faisait à la fois office de place publique, d'agora et de marché, de nombreuses boutiques ont été retrouvées à ses abords. Il était entouré d'un large trottoir et d'une colonnade ionique datant du Ier siècle colonnes. C'est un élément architectural essentiel de l'urbanisme de la cité puisqu'il permet de faire la jonction visuelle, par un effet de style, entre le cardo maximus et le sanctuaire de Zeus qui, qui grâce à la forme ovale de la place, semble se trouver dans la continuité de la voie principale de la cité. Il y a deux autels dans le milieu et une fontaine fut ajoutée au VIIe siècle de notre ère.

Jordanie 2010 - Jerash Porte Sud

ExposureTime - 1/250 seconds - FNumber - 8 - FocalLength - 15 mm

La Porte du Sud à travers laquelle vous entrez à Jerash, date à partir de 130 ap.J.C et a une caractéristique dans sa décoration, elle est sculptée de feuilles d'acanthe. L'espace libre à l'intérieur de la porte a été utilisée comme un marché et au IIe siècle comme pressoir à olive.

Jordanie 2010 - Jerash - Arc d'Adrien

ExposureTime - 1/200 seconds - FNumber - 7.10 - FocalLength - 16 mm

L'arc d'Hadrien (25 m x 21,5 m), construit à l'entrée sud de la ville à l'occasion de la visite de l'empereur Hadrien en 129, reconstitué après 1980 par des archéologues jordaniens.

Jordanie 2010 - Qasr Al Kharaneh

ExposureTime - 1/320 seconds - FNumber - 9 - FocalLength - 18 mm
ExposureTime - 1/125 seconds - FNumber - 5.60 - FocalLength - 12 mm
ExposureTime - 1/125 seconds - FNumber - 5.60 - FocalLength - 12 mm

Le château de Qasr Al Kharaneh se dresse, isolé, sur un terrain sablonneux au bord du Wadi Al Janab. Ce bloc rectangulaire est renforcé de hauts murs sur deux étages percés de quelques meurtrières et complété par quatre tours d'angle. L'unique entrée est percée dans le mur sud. Le rez-de-chaussée s'organise autour d'une cour centrale, avec un hall d'entrée, des réserves et des écuries. Les appartements, les bayts, se trouvent à l'étage, et se composent de d'une pièce centrale et de quatre pièces latérales. Un grand bayt, se trouve au dessus du hall d'entrée et possède un décor plus fin. Cet édifice est daté de 712, période du califat d'Al Walid 1er. Résidence perdue en plein désert ; ce bâtiment dont la fonction reste énigmatique, pourrait être une résidence d'apparat, pour fuir la chaleur de la ville, un pavillon de chasse, une forteresse sur la route des caravanes ou un caravansérail.

Jordanie 2010 - Qasr Amra

 
ExposureTime - 1/500 seconds - FNumber - 11 - FocalLength - 12 mm
ExposureTime - 1/320 seconds - FNumber - 9 - FocalLength - 12 mm
ExposureTime - 1/10 seconds - FNumber - 9 - FocalLength - 12 mm
ExposureTime - 1/10 seconds - FNumber - 8 - FocalLength - 12 mm

Qusair Amra (en arabe : قصير عمرة, quṣayr ʿamra , « petit palais ») est le plus célèbre des châteaux du désert de l'Est jordanien. Il a été construit au début du VIIIe siècle (probablement entre 711 et 715) par le calife Omeyyade Walid I dont la domination progressait à l'époque dans cette région). C'est l'un des exemples les plus remarquables du premier art omeyyade et de l'architecture islamique.
Le château, qui aurait été utilisé comme lieu de villégiature par le calife ou par ses princes pour le sport et le plaisir, est couvert de fresques décrivant des scènes de chasse (de mammifères que la chasse a conduit depuis à l'extinction au Proche-Orient), des fruits et des femmes. Il contient également un système thermal divisé en trois pièces, témoignant d'une influence romaine.

Ses conditions de conservation sont plus mauvaises que celles des autres châteaux du désert, les fresques étant endommagées par des graffitis. Des projets de restauration sont en cours. Le puits et le système d'adduction sont visibles.

Naguère à l'état d'abandon, il fut redécouvert par Alois Musil en 1898. Il a été désigné patrimoine de l'humanité de l'UNESCO en 1985, au sur la base des critères i), iii) et iv) (« chef d'œuvre du génie créatif humain », « témoignage unique ou pour le moins exceptionnel d'une tradition culturelle », et « exemple remarquable d'un type de bâtiment, d'ensemble architectural ou technologique ou paysage illustrant une étape significative de l'histoire humaine »).

Jordanie 2010 - Umm el-Jemal

ExposureTime - 1/500 seconds - FNumber - 11 - FocalLength - 17 mm
ExposureTime - 1/500 seconds - FNumber - 11 - FocalLength - 24 mm
ExposureTime - 1/400 seconds - FNumber - 10 - FocalLength - 24 mm
ExposureTime - 1/400 seconds - FNumber - 10 - FocalLength - 12 mm

Um el-Jimal (umm al-jimāl, ام الجمال, mère des chameaux) se présente comme un rectangle approximatif de quatre cents mètres de côté d'un paysage lunaire. Elle est au confluent de deux oueds qui apportent leurs eaux depuis les pentes douces du Djébel el-Druze au nord du site.

Um el-Jimal est un des sites les mieux préservés parmi des douzaines de sites byzantins semblables dans un secteur s'étendant tout au long de la frontière syro-jordanienne. Bien que la région ait été visitée, peu de sites proches d'Um el-Jimal ont fait l'objet d'un examen archéologique minutieux et la plupart sont hors de portée à cause du repeuplement et de la mise en exploitation agricole. Le site d'Um el-Quttayn est l'exception : un examen détaillé du sol a commencé en 1985 et a été repris récemment. Ainsi le travail à Um el-Jimal doit remplacer ce qui aurait pu être fait sur une région beaucoup plus grande et sert de lien avec des projets se concentrant sur des sites particuliers sur le périmètre du Hauran méridional : Bosra, le secteur du Hauran septentrional, Deir el-Kahf, Hammam d'Es-Sarakh, Qasr el-Hallabat, Khirbet es-Samra, Mafraq et Rihab.

Le site d'Um el-Jimal est le plus représentatif de la civilisation rurale de l'antiquité tardive (IVe au IXe siècle) à l'est de la Méditerranée. Le village nabatéen et romain voisin, bien que totalement ruiné, est lui aussi important car il est la seule preuve archéologique d'une structure villageoise en Jordanie ayant existé au cours des deux siècles qui ont précédé la révolte de Palmyre. Dans d'autres sites les couches correspondant à la période de la « Pax Romana » sont souvent endommagées par les couches ultérieures. À Um el-Jimal on ne trouve qu'une seule couche d'occupation continue particulièrement intéressante pour reconstituer l'histoire de la région depuis la conquête romaine jusqu'au début de l'empire byzantin. Les inscriptions indiquent qu'on pratiquait deux langues, le nabatéen et le grec.
Um el-Jimal a été occupé dès le Ier siècle et de manière continue jusqu'au VIIe siècle. Cette occupation se divise en trois périodes distinctes.

Période nabatéenne et romaine 
Trajan fait construire une nouvelle route de Bosra à Philadelphia (Amman) passant un peu à l'ouest du site, La « Via Nova Traiana » (112-114). Aux IIe et IIIe siècles Um el-Jimal est un village rural qui bénéficie de l'apport de populations nabatéennes en voie de sédentarisation. Dès le IIe siècle , l'empereur Commode dote le village d'un mur et d'une porte. Au milieu du IIIe siècle, le site est détruit peut-être à la suite de la révolte de la reine Zénobie de Palmyre vaincue par Aurélien, comme une vengeance des Palmyréniens contre des alliés de leur adversaire. Sa prospérité débute avec son incorporation dans la province romaine d'Arabie. Jusqu'à la fin des Sévères le village semble prospère et compte de deux à trois milles habitants.
Période romaine tardive
À la suite des réformes de l'empire par Dioclétien, Um el-Jimal devient un poste militaire sur la frontière de la province d'Arabie. Sous son règne et celui de Constantin on renforce le système de défense du village (fin du IVe et Ve siècles). Il s'ensuit la construction de vastes citernes et du prétoire. Um el-Jimal devient une ville avec sa forteresse sur le mur oriental. Il faut s'imaginer la ville avec la porte de Commode mais sans les casernes, les maisons encore debout et les églises.

Période byzantine et omeyyade
Les problèmes de sécurité militaire renforcent le peuplement du site d'Um el-Jimal. La ville devient un centre de commerce rural. Pendant la période du Ve au VIIIe siècle la cité perd peu à peu de son caractère militaire. Cela résulte d'un échec dans le système de défense des frontières imaginé par Dioclétien. Il était coûteux et provoquait un appauvrissement de la population. Son abandon progressif permet à cette région frontalière de devenir prospère grâce au commerce. Les chrétiens construisent quinze églises dans la ville au cours des Ve et VI.

La peste et un fort tremblement de terre en 748 provoquent la destruction et l'abandon du site.