|
ExposureTime - 1/400 seconds - FNumber - 10 - FocalLength - 16 mm |
|
ExposureTime - 1/500 seconds - FNumber - 11 - FocalLength - 14 mm |
|
ExposureTime - 1/400 seconds - FNumber - 10 - FocalLength - 17 mm |
|
6 images - Autopano Pro |
Au VIII siècle, ce qui sera le Château de Rambouillet, était tout au plus un hébergement au milieu d'une forêt qui abondait en gibier. Le lieu tient son nom d'un ruisseau, le Rambe ou encore le Rambeuil.
Pépin le Bref (715-768) donne la demeure en 768 aux moines de l'Abbaye de Saint Denis.
Deux siècles et demi plus tard, la forêt rentre dans le domaine royal. Rambouillet bénéficie alors d'un grand défrichage. Au XIII siècle la paroisse compte 150 membres dont les activités sont très probablement en rapport direct avec les travaux de la forêt.
Puis, sous Charles V (1338-1380), un grand bourgeois parisien, Jean Bernier, achète pour 700 livres ce qui est désormais un manoir et en fait un château fort.
A sa mort, son fils vend le château à Régnaud D'Angennes, premier valet tranchant et chambellan du Roi. Il fait agrandir le domaine avant de décéder en 1416.
Puis, sous Charles V (1338-1380), un grand bourgeois parisien, Jean Bernier, achète pour 700 livres ce qui est désormais un manoir et en fait un château fort. A sa mort, son fils vend le château à Régnaud D'Angennes, premier valet tranchant et chambellan du Roi. Il fait agrandir le domaine avant de décéder en 1416. Sous les règnes de ses deux fils, Jean I et II d'Angennes, le château sera pris, pillé et brûlé à trois reprises par les anglais.
Plus tard, Jacques D'Angennes, qui fut propriétaire du château de 1514 à 1562, reçoit souvent la visite de Rabelais (1494-1553, père de Gargantua) à Rambouillet. Le 31 mars 1547, François 1er meurt au château des suites d'une longue maladie. On dit que le Roi est mort dans la tour qui porte maintenant son nom, mais il est probable qu'on ait installé le mourrant dans une pièce plus confortable.
Les premiers canaux et bassins sont creusés entre 1699 et 1704.
Le propriétaire du château s'appelle alors Fleurian d'Armenonville.
Le jardin aussi se voit réaménagé. Puis, Armenonville vend le château à Louis XIV (1638-1715). Rambouillet rentre alors en possession du comte de Toulouse, le dernier fils légitimé du roi Soleil et de Madame de Montespan. De gros travaux sont entrepris. Sous la direction de l'architecte Jacques Sarda, deux corps de logis sont construits, doublant ainsi le nombre de chambres, et le pont-levis est détruit. Le comte reçoit alors la célèbre Cour.
Le duc de Penthièvre, fils du comte de Toulouse, vend le château à Louis XVI (1754-1793) qui fait creuser d'autres canaux et complète l'aménagement du jardin. Après la révolution, à partir de 1793, le château est laissé à l'abandon pour une vingtaine d'années. En 1804, sur la demande de Napoléon 1er (1769-1821), l'architecte Auguste Farmin fait de Rambouillet un rendez-vous de chasse et une maison d'habitation. La remise en état est achevée en 1807.
En 1944, la 2ème division blindée du Général Leclerc (1902-1947) sur le chemin de la libération de Paris passe par Rambouillet. Dans son sillon la ville verra passer Ernest Hemingway (1899-1961). L'écrivain américain est alors correspondant de guerre.
Si le Château de Rambouillet n'est plus le rendez-vous de chasse célèbre qu'il était sous la présidence de Valery Giscard d'Estaing, il est souvent pressenti comme lieu de réunion pour de grandes rencontres internationales.