dimanche 12 septembre 2010

Le moine

ExposureTime - 1/60 seconds - FNumber - 11 - FocalLength - 92 mm
Cette image n'a pas été retouchée, le jpeg est directement issu du fichier RAW initial sans aucun post-traitement.
L'éclairage est constitué de deux sources :
  • un Yong Nuo YN-460 II dans un parapluie argent (puissance 6/7)
  • un SB-900 avec snoot en contre plongée orienté vers la tête de la statue.

samedi 11 septembre 2010

Ours de cristal

 ExposureTime - 1/60 seconds - FNumber - 7.10 - FocalLength - 145 mm 
Une magnifique pièce de la cristallerie MATS JONASSON MÅLERÅS.

La verrerie de Målerås fut fondée en 1890. A cette époque elle fabriquait des vitres pour fenêtres soufflées à la bouche. Mats Jonasson est aujourd'hui la plus grande verrerie privée de Suède. 

dimanche 5 septembre 2010

Omega Speedmaster

ExposureTime - 1/60 seconds - FNumber - 7.10 - FocalLength - 200 mm
ExposureTime - 1/60 seconds - FNumber - 7.10 - FocalLength - 200 mm

Speedmaster est le nom d'un modèle de chronographe de la marque horlogère suisse Omega. Il est très connu pour avoir été la seule montre officiellement portée sur la Lune.
Le nom de Speedmaster vient de la lunette tachymétrique du chronographe. La marque hésitait entre Chronomaster, Flightmaster, Speedmaster. La première version du Speedmaster apparut en 1957, elle faisait partie d'un trio de nouveautés partageant un peu la même esthétique et la même technicité : Seamaster (sportive et étanche) et Railmaster (antimagnétique). Elle reposait sur le calibre 321 développé dix ans plus tôt par Lemania. Depuis son lancement, ce produit phare d'Omega a continué à être fabriqué sans discontinuité. En 2007, la marque a ainsi fêté le cinquantenaire du fameux chronographe en mettant plusieurs modèles en séries limitées sur le marché.

En 1962, la Nasa a commencé à tester des montres pouvant résister à des conditions extrêmes (grandes variations de température, de pression, fonctionnement dans l'apesanteur, accélérations (12 g), vibrations, résistance aux chocs, antimagnétisme, étanchéité, etc.).

Plusieurs montres des marques les plus réputées s'affrontèrent. Au final, seul le chronographe Speedmaster d'Omega passa l'ensemble des épreuves. Selon Alan A. Nelson qui a produit une étude qui fait autorité sur l'usage spatial du Speedmaster, la montre retenue par la NASA pour ses tests était un modèle du commerce, acheté dans un magasin de Houston au Texas.

Depuis sa première apparition, la Speedmaster a connu de nombreuses évolutions et elle a été déclinée en plusieurs « lignes » qui présentent de grandes différences non seulement esthétiques, mais également techniques : les calibres de la Speedmaster sont nombreux et assez différents. Par ailleurs, les caractéristiques des modèles incluent, ou non, un verre saphire bombé, un fond saphire, une certification COSC, un mouvement automatique, mécanique ou encore le nouvel échappement co-axial.

On peut distinguer les lignes :
  • Professional : la « montre de la Lune » est équipée d'un mouvement à remontage manuel uniquement, elle est déclinée en plusieurs modèles plus moins fidèles à l'original : 
            * Calibre 321 : calibre original de la Speedmaster jusqu'en 1968, date à laquelle il a été remplacé par                   le n° 861.
            * Calibre 861 : a équipé le chronographe depuis 1969.
            * Calibre 1861 : calibre de la « Moon Watch » actuelle. Utilisé depuis 1997 sur la version la plus                        proche de l'originale, avec entre autres, deux versions de "verre": le traditionnel plexiglas (hésalite) ou                le saphire, plus commode pour une utilisation quotidienne, car quasi-inrayable.
            * Calibre 1863 : version raffinée et plus luxueuses du n° 1861. Il équipe la plupart des versions                            commémoratives, avec fond transparent.
            * Calibre 1866 : 1863 + complication Phase de lune.
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vendredi 3 septembre 2010

Vaux-le-Vicomte 2010 - Les jardins

ExposureTime - 1/400 seconds - FNumber - 10 - FocalLength - 12 mm
ExposureTime - 1/250 seconds - FNumber - 13 - FocalLength - 12 mm
ExposureTime - 1/250 seconds - FNumber - 11 - FocalLength - 24 mm
ExposureTime - 1/250 seconds - FNumber - 10 - FocalLength - 24 mm
En 1891 Alfred Sommier fit installer au-dessus du "bassin de la Gerbe" une reproduction de grand format par Tournois et fondue par Thiébaud, du célèbre Hercule Farnèse, qui constitue le point de vue final de la très longue perspective axiale ; cette statue monumentale en plomb doré haute de 7 mètres aurait été apportée par 40 chevaux (témoignage de P. de Vogue, 3/12/2009) ; il constitue une allusion allégorique à Fouquet, qui se place ainsi dans la lignée d’un personnage mythologique qui passe pour un bienfaiteur de l’Humanité. Elle constitue la récompense de la longue marche depuis la terrasse de l'édifice et le point de vue favori des photographes.

ExposureTime - 1/250 seconds - FNumber - 8 - FocalLength - 18 mm

Le jardin de Vaux le Vicomte s'ordonne autour d'une perspective de plus de trois kilomètres. Cet axe majeur reflète la volonté d'innovation de Fouquet et de Le Nôtre.
En composant la mise en scène du château et des communs dans l'espace de 40 hectares taillé au cœur de la nature, Le Nôtre et Le Vau réalisent pour la première fois la plus parfaite relation entre architecture et environnement paysagé de tout le XVIIe siècle.

Dans ce vaste espace rythmé par des terrasses successives, Le Nôtre, dès cette première création, dispose les éléments de ses jardins : rinceaux de buis imitant les motifs de tapis turcs, bosquets, grottes, pelouses, eaux dormantes ou jaillissantes, plantations d'encadrement ; cette conception nouvelle traduit l'ordre, la rigueur et la noblesse de cette époque. Si le jardin de Vaux était le seul à subsister, il suffirait à faire comprendre les règles de l'art des jardins du Grand Siècle.
Dans cet espace qui, de la grille d'entrée à la lointaine statue d'Hercule, s'étend sur 1500 mètres de long et sur une largeur en moyenne six fois moindre, le château domine l'immensité de verdure quelque soit l'éloignement duquel on l'observe. Cette impression de position "régnante" sur un si vaste espace est symbolique de l'ascension du maître de maison. Par la remarquable utilisation des lois de la perspective et de l'optique, le jardin donne l'agréable sentiment d'être embrassé tout entier dès le premier coup d'œil ; mais ce sentiment est une illusion, volontairement entretenue par le talent de Le Nôtre. Ainsi, à quelques minutes du château, les grottes qui semblent élevées sur le bord du bassin carré, s'éloignent plus on s'en rapproche. Soudain, aux pieds du promeneur le ruban de lumière d'un grand canal émerge d' une vallée transversale jusqu'alors invisible, et révèle au spectateur mystifié la réalité : les grottes sont en réalité construites de l'autre côté de cette vallée insoupçonnée.