La grotte était complètement ignorée dans la région, lorsque le jeune Sahuquet y pénétra vers la fin de l'automne de 1880. C'était un jeune berger, commis à la garde du troupeau de l'une des fermes voisines. Il vit un jour un renard pénétrer dans une fissure de roche et, chasseur d'instinct, comme tout berger caussenard qui se respecte, il se mit en devoir de capturer maître goupil.
Après plusieurs heures de travail, il s'aperçut que la fissure allait en s'élargissant, passa bientôt lui-même au travers de l'ouverture agrandie et se trouva au seuil de la première salle. Très effrayé par les premières stalagmites qu'il prit , dit-on, pour des fantômes et par la résonance de sa voix dans l'immense nef obscure, il n'insista pas.
C'est à cette époque qu'arriva dans la région un jeune géographe de 24 ans, E.A MARTEL, qui inspecta la grande salle de l'entrée, dans laquelle il reconnut l'existence de cinq puits profonds. Pour en faire l'exploration méthodique, tout un matériel était nécessaire et la visite complète et détaillée de la grande salle et des autres parties de la grotte n'eut lieu qu'en 1888, année marquante pour la spéléologie mondiale.De nombreuses personnes vinrent pour voir la grotte merveilleuse. En 1891, la propriété immobilière de Dargilan fut transférée à MM. Schitz et Consorts qui se proposaient d'en organiser régulièrement la visite. La Société qu'ils formèrent à cette fin, était dénommée La France Pittoresque. Elle fut remplacée par la Société des Gorges du Tarn, puis par la Société Anonyme de Dargilan.
En 1910, des câbles électriques furent posés, permettant un éclairage successif de toutes les salles.
Actuellement, Dargilan est une des grottes les mieux aménagées que l'on puisse visiter. Grâce à des travaux effectués en 1982 par M. Ephrem PASSET, avec les techniques actuelles, le visiteur peut la parcourir sur 1 km.
Encore en activité, la grotte de Dargilan est remarquable par la variété des concrétions qu'elle renferme. Outre les classiques, stalactites et stalagmites, deux colonnes âgées de 500 000 ans disputent la vedette à une paroi de 200 mètres de long et 18 mètres de hauteur, unique en Europe et peut-être au monde, entièrement recouverte de draperies. Au plafond de la salle supérieure, marquée par un effondrement vieux de 35 000 ans, pendent des multitudes de fistuleuses ou macaronis, concrétions tubulaires qui précèdent la naissance des stalactites. Plusieurs salles inférieures suivent l'ancien cours d'une rivière qui se trouve actuellement à 120 mètres au-dessous de la grotte et se jette ensuite dans la Jonte. L'eau s'y accumule encore dans des gourgs peu profonds, avant de rejoindre par infiltration le cours actuel de la rivière.
Remarquable, Dargilan l'est aussi par ses couleurs. L'oxyde de fer la teinte ici en rose, plus loin dans un brun soutenu. L'oxyde de manganèse mêle du gris à ces couleurs chaudes. On peut voir aussi divers ocres et du blanc.
Encore en activité, la grotte de Dargilan est remarquable par la variété des concrétions qu'elle renferme. Outre les classiques, stalactites et stalagmites, deux colonnes âgées de 500 000 ans disputent la vedette à une paroi de 200 mètres de long et 18 mètres de hauteur, unique en Europe et peut-être au monde, entièrement recouverte de draperies. Au plafond de la salle supérieure, marquée par un effondrement vieux de 35 000 ans, pendent des multitudes de fistuleuses ou macaronis, concrétions tubulaires qui précèdent la naissance des stalactites. Plusieurs salles inférieures suivent l'ancien cours d'une rivière qui se trouve actuellement à 120 mètres au-dessous de la grotte et se jette ensuite dans la Jonte. L'eau s'y accumule encore dans des gourgs peu profonds, avant de rejoindre par infiltration le cours actuel de la rivière.
Remarquable, Dargilan l'est aussi par ses couleurs. L'oxyde de fer la teinte ici en rose, plus loin dans un brun soutenu. L'oxyde de manganèse mêle du gris à ces couleurs chaudes. On peut voir aussi divers ocres et du blanc.
Le Clocher
Les Draperies
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire